Alors que ce matin tous les médias s'esbaudissent sur la venue en France de Kadhafi et que ce dernier sème la zizanie sur Antenne 2 et au parlement, je remarque que sa phrase sur les droits de l'homme (est ce que la france respecte les droits de l'homme, elle, envers ses travailleurs émigrés)  m'interpelle.

Donc je vais fouiller sur les sites lybiens pour enfin trouver "le petit livre vert", traduit en français.

Et là, oh horreur démocratique, je découvre que je suis d'accord 100% avec Kadhafi.


Extrait sur les sports, et sur la coupe du monde en particulier :


1-fifa.gif"La coupe du monde est internationale. Elle n’est la propriété ni d’un Etat ni d’un groupe d’Etats.
Cependant, tel n’est pas le cas de la coupe du monde de nos jours. Au lieu d’être la propriété de tous les Etats, elle est monopolisée, mal exploitée, et adaptée pour servir les intérêts de ceux qui la monopolisent et l’exploitent. Conçue pour servir l’intérêt social et psychologique du public, elle demeure néanmoins utilisée à des fins contraires.

Il faut en premier lieu se préserver des méfaits causés par la coupe du monde. Des études cliniques ont démontré que les amateurs les plus passionnés par la coupe sont les premiers à souffrir de pathologies psychologiques et nerveuses qui causent des maladies comme l’infarctus, le diabète, l’hypertension, et le vieillissement précoce, notamment que l’homme moderne est devenu plus paresseux et léthargique par l’usage excessif de la technologie.

 

De même, le sport qui est à la fois une activité individuelle où il ne peut y avoir de délégation, tout comme la prière, et une activité collective exercée par le grand public ( Al Riyadah al Jamahiriya* sport des masses ), est devenu de nos jours une activité d’exploitation exclusivement entre les mains d’une élite riche et dominante, à l’image de la FIFA aujourd’hui. Le public étant réduit au simple rôle de spectateur débile.

2-fifa.jpg Ensuite, il faut se préserver de la haine, de l’agressivité et du racisme, causés par le football. On est loin de la coupe du monde telle qu’elle fut imaginée par son fondateur. Hélas, il n’est plus des nôtres pour proposer sa dissolution. Au lieu de participer à instaurer la fraternité entre les peuples, à servir d’exutoire pour les gens, elle contribua à la propagation et à la recrudescence des sentiments de haine et d’aversion, parfois même entre amis, à l’exacerbation des hostilités entre les nations.A titre d’exemple, les jeux de 1970 ont déclenché une guerre entre le Honduras et le Salvador qui a fait 30.000 morts et blessés. Cette blessure sera à jamais ouverte. Ensuite la coupe du monde s’est transformée d’un projet sportif, récréatif, à un projet économique d’exploitation et de spoliation, voire de corruption, tel que le blanchiment d’argent, la falsification des passeports, les matchs fictifs pour avoir plus de profit et pour gonfler les prix des billets d’avion.

 

3-fifa.jpgDes menaces de mort, d’atteinte physique, de préjudices matériels et financiers ont souvent été proférées contre quiconque ose ouvrir des dossiers relatifs à la corruption. Ensuite, la coupe du monde devint un marché aux esclaves. Au vu et au su de tous, la traite des êtres humains se fait par l’achat et la vente des joueurs entre les Etats, ou entre les Clubs, faisant ainsi des fils des pays pauvres les serfs des pays riches.

 

De nouveau, on a vu réapparaître le système féodal et esclavagiste du continent Africain vers l’Europe et l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud vers l’Europe. Et ce sont les jeunes qui font l’objet de cette humiliation, car ils sont pauvres, originaires de pays pauvres d’Afrique, d’Amérique latine, parfois même d’Asie.

 

Ces jeunes sont emmenés dans des camps d’esclaves, qui sont, exactement comme durant les siècles précédents, des Clubs entre les mains des riches.

Les clubs de football sont devenus des clubs entre les mains des riches et les Etats qui organisent les coupes du monde sont des pays riches.

Quant aux pays pauvres, ils seront privés pour toujours de l’honneur d’abriter la coupe du monde, même s’ils en manifestent le désir, offrent pour cela tous les moyens dont ils disposent, ou en appellent au Président et aux dirigeants de la FIFA. Pourquoi? Car pour abriter une coupe du monde, il faut, au delà de l’infrastructure, des stades qui répondent à des normes qui sont inexistantes dans la plupart des pays du monde. La grande majorité des pays du Tiers monde souffrent d’infrastructures sous-développées, dans les domaines des télécommunications, aéroports, ports, hôtels etc.

Il va de soi que la coupe du monde demeure l’exclusivité des pays riches. Par conséquent, la coupe du monde n’est ni internationale, ni à la portée de tous. Bien au contraire, elle n’a fait que renforcer la tendance raciste mondiale et l’extrême droite. La preuve en est que les associations de soutien aux clubs sportifs sont des associations de droites racistes et extrémistes……Où est la conscience du monde?!
S’il advient que la conscience du monde se réveille, et que l’on décide, au lieu de dépenser des milliards sur les enjeux relatifs à la coupe du monde, de les dépenser en faveur des peuples pauvres, de la lutte contre la pauvreté, la maladie, l’environnement, cela sera bénéfique pour nous tous.
Ces enjeux sont estimés durant l’année 2006 à plus de 250 milliards de dollars. En 2004, les dépenses des Etats Unis dans le domaine sportif ont atteint 200 milliards de dollars. Le livre du journaliste anglais, Andrew Gininger, rendra public les scandales et la corruption qui gangrène ce sport, dont quelques aspects ont été dévoilés par un rapport européen indépendant.

 

Aujourd’hui, le monopole de la coupe du monde s’étend même aux émissions audiovisuelles. Désormais, les pauvres n’auront plus le droit de suivre les jeux, les voir, les écouter, ou les lire est un privilège dont jouissent seulement les riches.

La solution: Chaque Etat doit avoir le droit d’accueillir la coupe du monde selon ses moyens et non selon les conditions injustes dictées par la FIFA. Les matchs devraient être répartis entre les Etats de la même région ou du même continent, chacun selon ses capacités d’absorption de manière à assurer les avantages suivants :
1. La jouissance directe des jeux par plusieurs pays,
2. L’augmentation du nombre des participants par la multiplication du nombre des Etats hôtes,
3. La disparition des sentiments d’injustice, de rancune et d’amertume que ressentent actuellement les peuples pauvres et démunis, de manière à atteindre l’objectif social qui fonde la philosophie de la coupe du monde, tel qu’il fut conçu par son fondateur français Jules Remier,
4. doter la FIFA de davantage de moyens financiers,
5. Partager les gains et, le cas échéant, les pertes entre Etats,
6. Eviter l’échec et la confusion en mettant fin aux matchs en cas d’urgence, tels les catastrophes naturelles ou le décès du président de l’Etat chargé de l’organisation,
7. Les pays pauvres doivent profiter des recettes de la coupe du monde pour réparer leurs infrastructures, ne serait ce que dans le domaine du sport, contrairement à la pratique en cours puisque la FIFA se contente de jeter la poudre aux yeux par la distribution de sommes dérisoires aux autres pays alors que des montants exorbitants, connus ou non, sont dépensés ou investis, à des fins qui servent les spéculateurs, les opportunistes et les commerçants de tous genre.

 

L’argument des distances est dénoué de tout fondement. De nombreuses coupes du monde ont lieu dans différentes villes du pays hôtes, éloignées les unes des autres, avec des fuseaux horaires bien plus importants comparées à des villes situées dans des pays voisins de la même région ou du même continent. (...) 

Sinon il faut annuler la coupe monde étant donné son impact sur le monde, désormais dangereux aussi bien financièrement que moralement les difficultés, les sentiments de haine, de rancune et d’animosité qu’elle occasionne.
Des études psychologiques et sociaux ont démontré que les obnubilés les plus fanatiques de la coupe du monde sont ceux dont le tempérament et l’entendement sont en deçà de la norme. (...)...


 
Tag(s) : #démocratie
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