Bon, alors ça s'arrange pas avec mon CSS. J'ai réinitialisé ma page avec un des css « tout faits » d'over blog mais maintenant, l'interface dans laquelle je dois taper mes articles est d'un noir d'encre, impossible de voir ce que j'écris... Je suis donc obligée de faire un brouillon (si, si, comme à l'école) et de le copier coller ensuite... Que du bonheur...

On en était restés au grand déballage de « 6 manies sans conséquences ».

Suite à cette publication j'ai reçu plusieurs mails d'internautes. Il semble que je ne sois pas la seule à faire les 100 pas en écrivant. Pareil pour la difficulté d'écrire de la poésie à la machine. Mais le courrier le plus intéressant fut celui d'un nouveau lecteur, Pol 1er, auquel j'ai promis de répondre « sur le blog ».

Je vais donc citer son courrier (en italique) dans lequel il cite mon incise (en rouge). Je mettrais mes réponses en caractères romains.


Et oui, c'est à un petit rock et roll autour de ma vie que je vous convie, aujourd'hui, demain, dieu seul sait jusqu'à quand... Dans ce journal, des témoignages sur la vie, la vie comme elle va et comme elle vient, quand on est femme, webmaster, et qu'on habite sur la côte, au pays basque...

Et oui : sur quel ton le dites vous ? est ce un "et oui" résigné ? abattu ? enthousiaste ? Standard ?

Et bien, au départ, c'était un oui enthousiaste. Petit à petit l'enthousiaste m'est passé, et je finis par être résignée à parler d'autre chose que de moi, qui n'intéresse pas grand monde, du coup, ma vie, j'en parle de moins en moins...

un petit rock et roll autour de ma vie  : pourquoi petit ? La danse n'est elle pas un moment d'exhubérance qui erd de son sens lorsqu'on y applique une minoration ? En fait, je vous imagine volontier avoir bu un bon whisky et virevolter, les yeux mi clos, le mégot à la commissure des lèvres, au rythme d'un rokrol endiablé !

Ne me parlez pas de mégot, j'essaye d'arrêter de fumer. J'ai d'ailleurs un excellent médicament (horriblement cher, d'ailleurs, et non remboursé par la sécu) qui suffit à me priver de tout plaisir lorsque, par mégarde ou par défit, j'allume une cigarette. Du coup je suis passée de 40 cigarettes par jour à deux ou trois. Quant au whisky, je n'en bois point, ou alors extrèmement mélangé avec du coca ou du café, n'importe quoi pour ne pas en sentir le goût, que j'exècre.

Non, un bon pétard, avec un bière, oui. Danser, oui aussi, mais je préfère le jazz au rock.

autour de ma vie : oui, mais non ! Vous ne savez pas à quel point je me réjouis de l'existence de votre blog. Cependant ce blog ne limite t il pas votre talent ? Réduire le nombre de vos lecteurs à ceux qui visitent vos pages n'est il pas une réduction de vos aspirations ? Le prix Albert Londres ne vous intéresse t il plus ?  Avez vous renoncé à mettre votre talent au service d'un pot commun ?  La concurrence, l'émulation, l'émulation, le débat ne manquent ils pas à un blog ? J'aimerais lire votre signature parmi d'autres plumes de renom, j'aimerais voir votre tete de moineau sur le streaming d'une web tv à large audiance.

Ben moi aussi j'aimerai lire ma signature parmi d'autres plumes de renom. Quand au streaming d'une web tv à large audience, vous m'auriez connue deux ans plus tôt, je faisais une émission toutes les semaines sur Baiona tv, qui n'a jamais été ce qu'on appelle une large audience et qui s'est terminée en capilotade. J'y faisais aussi les pages web et l'encodage des films. Ca ne m'a rien rapporté.

Ce blog ne limite-t-il pas mon talent ? Et bien, j'ai vainement cherché à « percer » dans le milieu journalistique de ma région, et quoique commettant encore de temps à autre quelque article dans une presse aussi obscure que regionale, je me satisfait bien de mon blog. J'ai en ce moment (j'en crois à peine mes yeux) 400 personnes environ par jour. Soit plus de lecteurs en une journée que d'acheteurs de l'hebdomadaire local- qui fut le dernier à refuser mes services – n'en a en une semaine. C'est mon petit orgueil. Quant au prix Albert Londres, vous devriez savoir qu'il est réservé aux journalistes de moins de 40 ans. Comme je viens d'en avoir 41 je crois que même si Le Monde se mettait à genoux devant moi pour solliciter un article, je suis « out ».

 aujourd'hui, demain, dieu seul sait jusqu'à quand : vraiment ? vous croyez en dieu ? n'avez vous plus foi en l'Hom ? Et à part la maladie, la mort, la folie...avez vous songé à un évènement qui vous rendrait acceptable l'idée qu'un blog devienne insuffisant ?

Et ben non, je ne crois pas en Dieu, du moins vous m'étonneriez vraiment si vous arriviez à me convaincre qu'après ma mort j'irais au Paradis (soyons optimistes) taper le carton avec l'enfant jésus et le papa Noël. La maladie, la mort, la folie, je ne les connais que trop. Le blog EST insuffisant. J'écris d'autres choses aussi, et je pense beaucoup.

Dans ce journal, des témoignages sur la vie, la vie comme elle va et comme elle vient : Vous savez que l'argent et le sexe sont deux notions fondatrices de notre civilisation, de notre vie. Or vous parlez beaucoup d'argent ou du moins d'absence d'argent, vous donnez beaucoup d'importance à vos dépenses (l'achat d'un ordi), et vous n'écrivez rien sur le sece, est ce un tabou ? une pudeur ? une rancoeur ? une indifférence ? ...Et l'amour dans tout ça !!

Ah bon, je parle beaucoup d'argent. C'est possible, certains de mes amis me reprochent mon matérialisme. Il paraît que je calcule tout. Mais moi je remarque que ceux qui m'en font la remarque (je ne parle pas pour vous cher ami) ont généralement des situations plus « assises » que la mienne. Ou plutôt (je pense particulièrement à deux de mes amis intimes) ont beaucoup moins de soucis matériels : ils vivent chez leur mère, et n'ont pas à payer de loyer. S'il leur manque quelque argent à la fin du mois, maman leur prète à fond perdu, et s'ils n'ont rien à manger ils vont piquer dans le frigo familial. Moi, quand j'ai une ambition (comme celle d'acheter un nouvel ordi) je me serre la ceinture pendant je sais pas combien de temps, et je mange du pain trempé dans du thé (quand j'ai du thé) ou alors dans de l'eau. Par contre, je suis libre. Mais comme disent mes amis, je suis chiante avec mes problèmes de fric.

Le sexe : le sexe j'en parle plus depuis que je me suis faite larguée par R.

R. c'était le dernier amour de ma vie, et celui qui m'a fait tout arrêter, baiona tv, l'oeil sauvage, abandonner mon métier, mon local, mes amis, pour soit disant partir avec lui dans quelque contrée obscure ou nous serions heureux (les Deux Sèvres, un endroit sinistre). J'ai tout arrêté, comme il me l'avait demandé, et au jour de venir me chercher il n'est jamais venu. Je crois qu'il s'est remis avec son ex femme. Il faut dire que j'ai passé 6 mois à l'entretenir dans l'espoir de jours meilleurs et que je commençait à en avoir marre. Mais je vous ai envoyé un poème sur ce thème. Vous m'avez dit avoir été surpris et charmé par mon poème. Non, je n'écris pas que des choses politiques. Et non, je n'ai pas de vie sexuelle à raconter. Ma vie sexuelle, c'est zéro, j'ai trop peur de me planter encore une fois. Disons, pas une indifférence, mais une rancoeur, oui.

quand on est femme : Cette sentence sonne à mon oreille comme la ritournelle de cette chanteuse quebécouaaase....

Je me demande aussi : Le pays basque..un choix ? un magnétisme ? une habitude ? Y construisez vous votre mausolée ou etes vous prete à vous aventurer vers de nouveaux rivages ? Les basques ont entre autres rivages abordé les cotes de la terre de feu. Imagineriez vous troquer vos rames contre une paire d'ailes ? Vous livreriez vous pour une chevauchée dans la pampa le jour et un tango passionné la nuit ? Rassurez vous je ne monte pas à cheval ni ne danse le tango !

Ouais, être une femme, pas trop pour moi. Si on m'avait laissé le choix, j'aurais 100 fois préféré être un homme. Le pays Basque est un tropisme mais je commence à avoir envie d'en partir. L'herbe est toujours plus verte ailleurs. Malheureusement j'ai déjà connu pas mal d'ailleurs, et je les regrette toujours après. Alors je reste

Conclusion : si vous aviez vingt ans de moins je vous draguerais sans doute, si j'avais vingt ans de plus, l'approche  de la mort m'entrainerait à vous idéaliser. J'ai aimé vous écrire.

Merci, moi aussi.

Tag(s) : #vie privée
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :