Hier je suis donc rentrée de week-end (un peu prolongé le week-end mais enfin c'était le 15 aoùt) avec R.
Retour direct à l'Oeil Sauvage où m'attendaient au mons 15 publicités, 10 spams et quelques commentaires (du blog) plus le courrier snail, qui a attendu jusqu'à ce matin.
Nous avions décidé de nous rappeler hier soir avec Richard.
J'attendais grosso modo son heure de sortie du travail, mais j'étais fatiguée, fatiguée, fatiguée... Je vais boire un verre et lire la presse, et à 9 heures trente me voilà dodelinant de la tête sur une terrasse avec un exemplaire de Gara (presse proche du mouvement basque) (pas très bien compris la dernière position de Batasuna) et un bock de bière.
Total, j'en pouvais plus, je rentre, et lui laisse un message comme quoi je vais me coucher et qu'on se recontactera demain...
Une fois arrivée à la maison, bien au chaud au lit avec ma minouche chatoune ( voir photo), radio allumée pour pas rater les infos... je me dis "Oh, c'est trop dommage de pas se parler, en plus je me sens plus fatiguée, allez hop, téléphone."
Total je téléphone pour dire que je suis au lit mais pas trop endormie, et qu'il me recontacte.
Bref, je vais vous la faire courte : il n'a pas retéléphoné et ceci plus cela (cela, c'était l'orage sur Bayonne qui m'a obligé à me relever plusieurs fois, un coup pour fermer les fenêtres, un coup pour fixer les volets etc), plus le chat qui voulait bien rester avec moi mais uniquement avec la porte ouverte (oui, mais avec l'orage, la porte ouverte, elle tape, alors avec ce chat qui miaule un coup pour rentrer un coup pour sortir, la porte qui tape, les volets qui grincent etc... ), bref, j'ai très peu dormi et j'ai passé ma nuit à me réveiller toutes les cinq minutes, trouver le briquet, allumer la bougie, regarder le réveil (n'oublions pas que je n'ai toujours pas l'électricité) et vérifier sur le téléphone si je n'avais pas reçu un message entre temps...
Plus la nuit passait, plus je paniquais, bien que je me tienne tout un tas de propos rassurants genre : "Oh, il devait être crévé après le boulot, surtout après avoir conduit toute la nuit la nuit d'avant, il te rappellera demain...".
En même temps je paniquais pour des ouis pour des nons... genre... "il m'a amené à sa maison (c'était le but du week-end dernier ) et il a trouvé que je ne faisais pas bien dans le lot"... ou alors "Ah, j'ai mis sa photo sur Internet, il l'a sans doute mal pris, il m'en veux pour son droit à l'image" ou alors "de toutes façons personne te supporte pourquoi celui là s'attacherais à toi".
Bilan, angoisse extrème toute la nuit, malgré la fatigue, nuit entrecoupée de brèves périodes de sommeil, de battements de volets, roulements de tonnerre et miaulements de chat (siamois le chat, mais ça fait du bruit quand même).
Bref, ce matin, réveillée à l'aube (même pas, l'aube, en ce moment, c'est vers 6 heures, j'étais réveillée bien avant), retour à la case actualité / France Info / Rmc pour me changer les idées (raté) et à neuf heures je démarre, avec mon chat sous le bras (j'habite en face de l'oeil sauvage, alors, quand je sens qu'elle en a marre d'être toute seule - je dis quand elle en a marre, mais c'est moi qui sature parce qu'elle se plante sur le rebord de la fenêtre de la salle de séjour et elle miaule dès qu'elle entends ma voix à travers la rue - bon, quand on a envie de compagnie l'une et l'autre, je la prends sous le bras et je l'enmène travailler avec moi ),n et me dirige vers mon ordi.
J'avais préparé tout mon travail d'aujourd'hui, et avais un planning plutôt chargé. Total, impossible de rien faire... Je commence à consulter mes mails mais il n'y en avait aucun de Richard, et à essayer de téléphoner mais pas de réponse au bout du fil... bref, impossible de me concentrer, je me mets à relire les mails du dernier mec avec qui je suis sortie (sur Internet, meetic, vous connaissez), ce qui est assez déprimant parce qu'après des déclarations d'amour enflammées il m'a larguée comme un vieux bout de gras sur le bord d'une assiette... et à ouvrir le courrier (snail mail).
Y'avait un catalogue ; au début, je pensais que c'était Bruneau (matériel de bureau) qui m'hallucine de catalogues (on a trois associations domiciliées dans ce local, il y a des jours où je reçois trois publicités d'un coup), j'ouvre l'enveloppe de polypropétylène (ze sais plus comment ça se dit, le plastique souple, là, avec lequel ils remplacent les enveloppes) et je tombe sur une pub qui me dit que si je commande quelque chose, j'aurais un cadeaux de 10 couteaux de cuisine et un wok (plus un tirage au sort pour 25.000 euros) et des bols.
Ca plus quelques trucs de la banque et une carte postale de mon ami Jean Claude (qui était à la Rochelle et n'y a pas apprécié les transports en commun) je me mets enfin à travailler et là, oh miracle, le téléphone sonne c'était R. qui me dit qu'il n'a pas osé me téléphoner la veille car il pensait que je dormais, et que ce matin, il est allé faire une ballade à vélo...
Quel soulagement !
Il me dit : tu as bien dormi ? et moi je réponds "non".
Incapable de répondre autre chose, incapable de m'expliquer, une vraie gamine... et j'ai eu 39 ce week-end... ça va pas en s'arrangeant.
Bref, une chose en entraînant l'autre, après qu'il m'ai téléphoné et que je me sois sentie rassurée j'avais pas plus envie de travailler qu'avant et je me dis "voyons voir ce catalogue, dès fois que je gagne un wok ou des couteaux (l'idée, c'était des les offrir à R, qui est cuisinier, bien que je sache par expérience que les couteaux achetés par correspondance ne valent rien).
Total, c'était pas un catalogue de bruneau, mais celui d'une boutique d'articles de cul (je vous mets pas le site, prière de me téléphoner perso pour de plus amples renseignements... si j'accepte de répondre), chez qui je suis (à ma grande surprise) cliente et même qu'ils m'envoie un cadeau pour me remercier de ma fidélité ( sic !)
Le cadeau, c'est un collier "100 % sexy", c'est à dire une petite chaîne en métal argenté avec cinq "brillants" dont un était déjà tombé quand j'ai ouvert l'enveloppe (elle aussi en polymachin).
Quand au reste du catalogue, je vous ferais peut-être un article dessus, mais ça demande un peu d'analyse.... et un peu de recul que je n'ai pas eu au premier abord.
Et pourquoi je l'ai reçu, ce fameux catalogue ? Et bien, la personne avec qui j'avais créé Baiona tv, s'était pris, à mon grand désarroi, après quelques incursions sur Internet, à fréquenter assidument les sites de cul.
En outre, le matin, c'était lui qui ouvrait le local et accueillait le facteur : j'ai découvert après sa mort qu'il en profitait pour subtiliser une partie du courrier, imiter ma signature, gérer les comptes banquaires à son avantage etc (je passe les détails, qui sont quand même allés au pénal).
Bref, quand j'arrivais le matin, il m'accueillait avec le sourire et une pile de lettre et me disait "tiens ma chérie, voici ton courrier" en oubliant de me dire qu'il en avait "écrémé" la plus grande partie (oui, je reçois des chèques, parfois même de l'argent liquide, par courrier).
Bref, un jour ou l'autre il a du se faire envoyer des trucs hards sous mon nom, d'où mon numéro de cliente et mon "cadeau de fidélité".
Sur le coup, l'anecdote m'a fait plutôt criser mais maintenant je trouve ça marrant. En plus, on a bien rigolé avec le catalogue avec ma copine Mumu.
Enfin, l'essentiel, c'est que R. m'ait appelé, et qu'il n'y ait rien de cassé entre nous...
Il va sans dire que ce (non)article a été écrit exclusivement pour le bénéfice de R. et lui dire que je tiens terriblement à lui.
Si vous lisez ces lignes et que vous n'êtes pas R, vous fermerez pudiquement les yeux et passerez à un sujet plus sérieux. .
Mademoiselle Xurri Beltza, ma chatounette mignonette, en train de faire des grâces sur le trottoir devant l'oeil sauvage.
Et puis tiens, pour ceux qui sont intrigués par le fameux catalogue, voici une "promotion spéciale" en tant que "bonne cliente"...
Retour direct à l'Oeil Sauvage où m'attendaient au mons 15 publicités, 10 spams et quelques commentaires (du blog) plus le courrier snail, qui a attendu jusqu'à ce matin.
Nous avions décidé de nous rappeler hier soir avec Richard.
J'attendais grosso modo son heure de sortie du travail, mais j'étais fatiguée, fatiguée, fatiguée... Je vais boire un verre et lire la presse, et à 9 heures trente me voilà dodelinant de la tête sur une terrasse avec un exemplaire de Gara (presse proche du mouvement basque) (pas très bien compris la dernière position de Batasuna) et un bock de bière.
Total, j'en pouvais plus, je rentre, et lui laisse un message comme quoi je vais me coucher et qu'on se recontactera demain...
Une fois arrivée à la maison, bien au chaud au lit avec ma minouche chatoune ( voir photo), radio allumée pour pas rater les infos... je me dis "Oh, c'est trop dommage de pas se parler, en plus je me sens plus fatiguée, allez hop, téléphone."
Total je téléphone pour dire que je suis au lit mais pas trop endormie, et qu'il me recontacte.
Bref, je vais vous la faire courte : il n'a pas retéléphoné et ceci plus cela (cela, c'était l'orage sur Bayonne qui m'a obligé à me relever plusieurs fois, un coup pour fermer les fenêtres, un coup pour fixer les volets etc), plus le chat qui voulait bien rester avec moi mais uniquement avec la porte ouverte (oui, mais avec l'orage, la porte ouverte, elle tape, alors avec ce chat qui miaule un coup pour rentrer un coup pour sortir, la porte qui tape, les volets qui grincent etc... ), bref, j'ai très peu dormi et j'ai passé ma nuit à me réveiller toutes les cinq minutes, trouver le briquet, allumer la bougie, regarder le réveil (n'oublions pas que je n'ai toujours pas l'électricité) et vérifier sur le téléphone si je n'avais pas reçu un message entre temps...
Plus la nuit passait, plus je paniquais, bien que je me tienne tout un tas de propos rassurants genre : "Oh, il devait être crévé après le boulot, surtout après avoir conduit toute la nuit la nuit d'avant, il te rappellera demain...".
En même temps je paniquais pour des ouis pour des nons... genre... "il m'a amené à sa maison (c'était le but du week-end dernier ) et il a trouvé que je ne faisais pas bien dans le lot"... ou alors "Ah, j'ai mis sa photo sur Internet, il l'a sans doute mal pris, il m'en veux pour son droit à l'image" ou alors "de toutes façons personne te supporte pourquoi celui là s'attacherais à toi".
Bilan, angoisse extrème toute la nuit, malgré la fatigue, nuit entrecoupée de brèves périodes de sommeil, de battements de volets, roulements de tonnerre et miaulements de chat (siamois le chat, mais ça fait du bruit quand même).
Bref, ce matin, réveillée à l'aube (même pas, l'aube, en ce moment, c'est vers 6 heures, j'étais réveillée bien avant), retour à la case actualité / France Info / Rmc pour me changer les idées (raté) et à neuf heures je démarre, avec mon chat sous le bras (j'habite en face de l'oeil sauvage, alors, quand je sens qu'elle en a marre d'être toute seule - je dis quand elle en a marre, mais c'est moi qui sature parce qu'elle se plante sur le rebord de la fenêtre de la salle de séjour et elle miaule dès qu'elle entends ma voix à travers la rue - bon, quand on a envie de compagnie l'une et l'autre, je la prends sous le bras et je l'enmène travailler avec moi ),n et me dirige vers mon ordi.
J'avais préparé tout mon travail d'aujourd'hui, et avais un planning plutôt chargé. Total, impossible de rien faire... Je commence à consulter mes mails mais il n'y en avait aucun de Richard, et à essayer de téléphoner mais pas de réponse au bout du fil... bref, impossible de me concentrer, je me mets à relire les mails du dernier mec avec qui je suis sortie (sur Internet, meetic, vous connaissez), ce qui est assez déprimant parce qu'après des déclarations d'amour enflammées il m'a larguée comme un vieux bout de gras sur le bord d'une assiette... et à ouvrir le courrier (snail mail).
Y'avait un catalogue ; au début, je pensais que c'était Bruneau (matériel de bureau) qui m'hallucine de catalogues (on a trois associations domiciliées dans ce local, il y a des jours où je reçois trois publicités d'un coup), j'ouvre l'enveloppe de polypropétylène (ze sais plus comment ça se dit, le plastique souple, là, avec lequel ils remplacent les enveloppes) et je tombe sur une pub qui me dit que si je commande quelque chose, j'aurais un cadeaux de 10 couteaux de cuisine et un wok (plus un tirage au sort pour 25.000 euros) et des bols.
Ca plus quelques trucs de la banque et une carte postale de mon ami Jean Claude (qui était à la Rochelle et n'y a pas apprécié les transports en commun) je me mets enfin à travailler et là, oh miracle, le téléphone sonne c'était R. qui me dit qu'il n'a pas osé me téléphoner la veille car il pensait que je dormais, et que ce matin, il est allé faire une ballade à vélo...
Quel soulagement !
Il me dit : tu as bien dormi ? et moi je réponds "non".
Incapable de répondre autre chose, incapable de m'expliquer, une vraie gamine... et j'ai eu 39 ce week-end... ça va pas en s'arrangeant.
Bref, une chose en entraînant l'autre, après qu'il m'ai téléphoné et que je me sois sentie rassurée j'avais pas plus envie de travailler qu'avant et je me dis "voyons voir ce catalogue, dès fois que je gagne un wok ou des couteaux (l'idée, c'était des les offrir à R, qui est cuisinier, bien que je sache par expérience que les couteaux achetés par correspondance ne valent rien).
Total, c'était pas un catalogue de bruneau, mais celui d'une boutique d'articles de cul (je vous mets pas le site, prière de me téléphoner perso pour de plus amples renseignements... si j'accepte de répondre), chez qui je suis (à ma grande surprise) cliente et même qu'ils m'envoie un cadeau pour me remercier de ma fidélité ( sic !)
Le cadeau, c'est un collier "100 % sexy", c'est à dire une petite chaîne en métal argenté avec cinq "brillants" dont un était déjà tombé quand j'ai ouvert l'enveloppe (elle aussi en polymachin).
Quand au reste du catalogue, je vous ferais peut-être un article dessus, mais ça demande un peu d'analyse.... et un peu de recul que je n'ai pas eu au premier abord.
Et pourquoi je l'ai reçu, ce fameux catalogue ? Et bien, la personne avec qui j'avais créé Baiona tv, s'était pris, à mon grand désarroi, après quelques incursions sur Internet, à fréquenter assidument les sites de cul.
En outre, le matin, c'était lui qui ouvrait le local et accueillait le facteur : j'ai découvert après sa mort qu'il en profitait pour subtiliser une partie du courrier, imiter ma signature, gérer les comptes banquaires à son avantage etc (je passe les détails, qui sont quand même allés au pénal).
Bref, quand j'arrivais le matin, il m'accueillait avec le sourire et une pile de lettre et me disait "tiens ma chérie, voici ton courrier" en oubliant de me dire qu'il en avait "écrémé" la plus grande partie (oui, je reçois des chèques, parfois même de l'argent liquide, par courrier).
Bref, un jour ou l'autre il a du se faire envoyer des trucs hards sous mon nom, d'où mon numéro de cliente et mon "cadeau de fidélité".
Sur le coup, l'anecdote m'a fait plutôt criser mais maintenant je trouve ça marrant. En plus, on a bien rigolé avec le catalogue avec ma copine Mumu.
Enfin, l'essentiel, c'est que R. m'ait appelé, et qu'il n'y ait rien de cassé entre nous...
Il va sans dire que ce (non)article a été écrit exclusivement pour le bénéfice de R. et lui dire que je tiens terriblement à lui.
Si vous lisez ces lignes et que vous n'êtes pas R, vous fermerez pudiquement les yeux et passerez à un sujet plus sérieux. .
Mademoiselle Xurri Beltza, ma chatounette mignonette, en train de faire des grâces sur le trottoir devant l'oeil sauvage.
Et puis tiens, pour ceux qui sont intrigués par le fameux catalogue, voici une "promotion spéciale" en tant que "bonne cliente"...